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Nos prisonniers de guerre après la reddition

Campagne des 18 Jours se termine. Certains prisonniers rentrent chez eux et d’autre sont envoyés dans des camps en Allemagne

   

Les Prisonniers retournent dans leurs foyers après reddition de l’armée

 Pour voir la liste des prisonniers

Après un long voyage, soit à pied ou en train, ils arrivent dans leurs camps .

Prisonniers de guerre. Libérés à la fin des hostilités

 Pour voir la liste des prisonniers

Gadisseur Alphonse né le 26/05/1911, 

Prisonnier au Stalag II-B, situé à 2,4 km à l'est du village d'Hammerstein dans la province de Poméranie (aujourd'hui Czarne, voïvodie de Poméranie en Pologne).

Un site sur ce stalag LE CAMP informations générales, son histoire. http://stalag2b.free.fr/lecamp.htm

       

En Allemagne, pendant la Seconde Guerre mondiale, Types de camps

Dulag ou Durchgangslager : camp de transit. Deux : le Dulag nord à Wilhelmshaven et le Dulag luftlager (aviation) à Oberursel1.

Frontstalag : camp de prisonniers dans les territoires français occupés, au nombre de 621.

Ilag/Jlag ou Internierungslager : camp d'internement pour civils.

Luftlager ou Luftwaffe-Stammlager : (camp Luftwaffe) administré par l'aviation et destiné aux aviateurs y compris les officiers, au nombre de 15.

Marlag ou Marine-Lager : administré par la Marine et destinés aux marins, au nombre de 6.

Milag ou Marine-Internierten-Lager : administré par la Marine et destinés aux marins des marines marchandes.

Oflag ou Offizier-Lager : camp pour officiers, au nombre de 491.

Stalag ou Stammlager : camp pour les soldats et sous-officiers, au nombre de 541.

LES FERMIERS ALLEMANDS FONT LEUR CHOIX PARMI LES PRISONNIERS

Dans les stalags, la mention des grades a disparu. Chacun appelle l'autre par son prénom.

A D'Abbeville, les prisonniers sont dirigés sur Jemelle puis, par trains de marchandises, sur Trèves où un camp provisoire les recueille.

Périodiquement, un lot de 50 ou de 100 prisonniers est débarqué avec quelques "kommando" de travail pour destination (un « kommando » est un terme allemand qui désigne, sous le régime nazi : une unité de travail forcé, une unité d'élite, un camp de travail annexe aux camps de concentration).

 Dans un petit village, près de Passau, en Bavière, des captifs belges sont rassemblés sur la place du marché. Ils sont ainsi proposés à l'examen des fermiers du lieu qui font leur choix comme ils l'eussent fait pour du bétail.

 Carte postale envoyée par un prisonnier en 1943 et arrivée à destination en février 1948 

 

Le stalag XI B est le camp de Fallingbostel situé dans la lande de Lunebourg en Basse-Saxe, traversé par le Boehme, un affluent de l'Aller.

François Joseph

   

Habitait rue Bordia à Couthuin, prisonnier de guerre en mai 1940 jusque fin mai 1945 décédé en 1967 suite à une maladie contractée en captivité. Il était repris comme travailleur dans une ferme.

 Simon Camille prisonnier de guerre au stalag XI B

   

 

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Joseph MARCHANDISE

 

Marié avec Camille et installé chez les parents au numéro 9 de la rue Croupettes. Il est rappelé et fait prisonnier.

 Le 11 juillet 1937, Camille donna naissance à Paula, par une belle journée de fête locale annuelle à la Maison du peuple (le Plein Vent). En 1940, Joseph est mobilisé et rejoint son unité.

Paula n’a que trois ans lorsque son papa est mobilisé. Camille doit évacuer avec d’autres concitoyens, accompagnée de sa maman, fortement handicapée et de sa jeune fille.

Arrivée à la frontière française, par un hasard extraordinaire, Camille croise son mari Joseph. Les personnes accompagnant Camille dans sa fuite, proposent à Joseph de le cacher. Mais c’est mal le connaître !  Il refuse de devenir un déserteur et continue ainsi sa route avec ses compagnons d’infortune.

Revenue à Couthuin, Camille se retrouve souvent seule avec sa maman Maria et sa fille.

Joseph sera fait prisonnier par les Allemands peu de temps après. Déporté en Allemagne, sur le Rhin, il connaîtra très peu le camp de concentration. Il sera envoyé pour travailler dans les fermes durant la journée mais devra rentrer chaque soir pour dormir dans les campements (stalags) gardés par les soldats allemands.

Très mal nourri par les soldats allemands, Joseph mangera souvent les pommes de terre réservées aux cochons et les restes de repas des fermiers.

Il reçoit parfois des vivres que Camille dépose chez la comtesse de Changy, au château d’Envoz, laquelle se chargeait de faire parvenir les colis aux prisonniers.

Dès l’annonce de la fin de la guerre, Joseph entame le retour en train vers les siens. Il sera accueilli à la gare de Bas-Oha par ses voisins et amis, un bouquet de muguet à la main.

Il gardera contact avec quelques autres prisonniers durant toute leur existence (notamment avec le papa de Marie-Thérèse Ledure de Lavoir).

Jusqu’à son dernier souffle à l’âge de 98 ans, Joseph Marchandise mettra un point d’honneur à être présent lors de chaque commémoration au monument à Couthuin.

Des colis pouvaient être envoyés aux prisonniers par l'intermédiaire de la Croix-Rouge ou d'associations.

Exemple de documents pour l'envois de colis    

Militaires Belge dans un stalag 

   

De temps en temps un peut de détente

A leur libération, nos prisonniers reçoivent un titre de congé imprimé sur d'anciennes cartes militaires

  

et de l'humour

 

 

Carte de prisonnier de guerre

Carte de prisonnier politique

 

Et puis il y avait aussi les camps de concentration

Les camps de concentration nazis, créés par le Troisième Reich à partir de 1933 jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, étaient de vastes centres de détention destinés à l'internement, à l'exploitation de la main-d'œuvre et à l'extermination des opposants politiques, des habitants des territoires conquis, ainsi que des groupes ethniques ou religieux spécifiques. Les détenus étaient contraints de construire ces camps dans des conditions inhumaines, souvent au prix de leur vie. Le Troisième Reich a utilisé des camps tels que Dachau ou Buchenwald pour réprimer et terroriser les opposants politiques, avant d'y interner les Juifs, les Tziganes, les Témoins de Jéhovah, les homosexuels, ainsi que les personnes considérées comme "asociales", telles que les criminels et les sans-abri.

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