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Joseph MARCHANDISE

 

Marié avec Camille et installé chez les parents au numéro 9 de la rue Croupettes. Il est rappelé et fait prisonnier.

 Le 11 juillet 1937, Camille donna naissance à Paula, par une belle journée de fête locale annuelle à la Maison du peuple (le Plein Vent). En 1940, Joseph est mobilisé et rejoint son unité.

Paula n’a que trois ans lorsque son papa est mobilisé. Camille doit évacuer avec d’autres concitoyens, accompagnée de sa maman, fortement handicapée et de sa jeune fille.

Arrivée à la frontière française, par un hasard extraordinaire, Camille croise son mari Joseph. Les personnes accompagnant Camille dans sa fuite, proposent à Joseph de le cacher. Mais c’est mal le connaître !  Il refuse de devenir un déserteur et continue ainsi sa route avec ses compagnons d’infortune.

Revenue à Couthuin, Camille se retrouve souvent seule avec sa maman Maria et sa fille.

Joseph sera fait prisonnier par les Allemands peu de temps après. Déporté en Allemagne, sur le Rhin, il connaîtra très peu le camp de concentration. Il sera envoyé pour travailler dans les fermes durant la journée mais devra rentrer chaque soir pour dormir dans les campements (stalags) gardés par les soldats allemands.

Très mal nourri par les soldats allemands, Joseph mangera souvent les pommes de terre réservées aux cochons et les restes de repas des fermiers.

Il reçoit parfois des vivres que Camille dépose chez la comtesse de Changy, au château d’Envoz, laquelle se chargeait de faire parvenir les colis aux prisonniers.

Dès l’annonce de la fin de la guerre, Joseph entame le retour en train vers les siens. Il sera accueilli à la gare de Bas-Oha par ses voisins et amis, un bouquet de muguet à la main.

Il gardera contact avec quelques autres prisonniers durant toute leur existence (notamment avec le papa de Marie-Thérèse Ledure de Lavoir).

Jusqu’à son dernier souffle à l’âge de 98 ans, Joseph Marchandise mettra un point d’honneur à être présent lors de chaque commémoration au monument à Couthuin.

Des colis pouvaient être envoyés aux prisonniers par l'intermédiaire de la Croix-Rouge ou d'associations.

Exemple de documents pour l'envois de colis    

Militaires Belge dans un stalag 

   

De temps en temps un peut de détente

A leur libération, nos prisonniers reçoivent un titre de congé imprimé sur d'anciennes cartes militaires

  

et de l'humour

 

 

Carte de prisonnier de guerre

Carte de prisonnier politique

 

Et puis il y avait aussi les camps de concentration

Les camps de concentration nazis, créés par le Troisième Reich à partir de 1933 jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, étaient de vastes centres de détention destinés à l'internement, à l'exploitation de la main-d'œuvre et à l'extermination des opposants politiques, des habitants des territoires conquis, ainsi que des groupes ethniques ou religieux spécifiques. Les détenus étaient contraints de construire ces camps dans des conditions inhumaines, souvent au prix de leur vie. Le Troisième Reich a utilisé des camps tels que Dachau ou Buchenwald pour réprimer et terroriser les opposants politiques, avant d'y interner les Juifs, les Tziganes, les Témoins de Jéhovah, les homosexuels, ainsi que les personnes considérées comme "asociales", telles que les criminels et les sans-abri.

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